(paru dans Documentonews, le 09/11/2020 https://www.documentonews.gr/article/kraygh-agwnias-apo-toys-kratoymenoys-twn-fylakwn-xaniwn-dwste-mas-mia-eykairia-sth-zwh-tha-pame-san-ta-pontikia)
C’est la totale indifférence du Ministère de la protection du Citoyen que dénoncent dans Documentonews.gr les prisonniers de Chania.
Leur angoisse s’est intensifiée à la suite du grand nombre de contaminations enregistré dans les prisons du pays.Ils voient la pandémie leur tomber dessus, sans aucune intention de la part de l’Etat de les protéger.Et comme ils le dénoncent,non seulement aucune mesure n’a été prise mais depuis 4 mois, ils n’ont même pas de produits d’entretien.
Ils dénoncent aussi la surpopulation dans les prisons grecques,ce qui les transforment en bombes sanitaires et met en danger la totalité des prisonniers.Ils soutiennent qu’il existe des solutions pour les protéger de la pandémie alors que le Ministère et la Secrétaire Générale de la politique criminelle non seulement ne les matérialisent pas n’y pensent même pas, semble-t-il.
D’abord, le désengorgement des prisons est essentiel et efficace.”Il y a 12.000 détenus pour une capacité de 7500.Vous comprenez ce qui se passe,4 à 6 personnes dans une cellule”.”Tous les pays ont procédé au désengorgement des établissements pénitentiaires.”
Les prisonniers de Chania s’adressent à Sofia Nicolaou(2)”il faut s’en donner la peine,et conformément à la loi”. Madame Nicolaou, écoutez……Que les mesures ne soient pas seulement répressives.Donnez-nous une chance de vivre. Que !es prisons soient pourvues de produits d’entretien. Depuis 4 mois, c’est la pénurie”. Et ils ajoutent “A la suite des contaminations survenues dans les prisons, nous voudrions faire quelques propositions au Ministère de la protection du Citoyen, aux Ministères de la Santé et de l’Interieur,au Défenseur du Peuple et au Gouvernement: Désengorgement des établissements pénitentiaires ! Il y a des détenus qui ont purgé leur peine et qui sont encore détenus à cause d’un retard de la réunion du Conseil et d’une signature.Il y a des détenus condamnés à des peines de 8 ans et moins pour un léger et à qui il manque 12 mois, d’autres avec de graves problèmes de santé, âgés de 60 ans et plus qui peuvent être assignés à résidence et se présenter 2 fois par semaine au commissariat de leur quartier et verser une caution”.
(1)ville de Crète.(2) secrétaire générale de la politique criminelle.